L'Édito..The Editorial

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La Cour suprême a clairement fait fi, dans ses derniers jugements, de l'esprit de la Constitution canadienne exprimé dans son préambule: «Attendu que le Canada est fondé sur des principes qui reconnaissent la suprématie de Dieu […]».

Ironiquement, nous avons vu aussi cette année les premiers ministres du Canada et Québec rivaliser d’empressement auprès du pape François, afin de l’inviter à fêter avec nous en 2017, alors que ce sera justement le 150e de la Constitution canadienne, jumelé avec le 375e de la fondation de la ville de Montréal.

Un brin paradoxal. De quoi faire naître un petit sourire en coin.

Ces paradoxes dénotent une tension latente au sujet de la mention de Dieu dans l'espace public. À quand le moment où Dieu sera définitivement mis en dehors des affaires de l'État canadien? Serait-ce pour bientôt?

Advenant une réouverture de la Constitution à l’occasion de son 150e anniversaire en 2017, décidera-t-on d’y enlever la mention de Dieu, donnant ainsi préséance au principe-roi de liberté individuelle, comme si nous étions devenus insidieusement une république laïque?

Il faut tout de même considérer que le retrait de la mention de Dieu de la Constitution serait une drôle de façon d’accueillir le pape François pour les festivités de 2017. Politiquement, ce serait assez raté.

Pour l'heure, nous sommes en pleine campagne électorale canadienne. Et, question de réfléchir et de solidifier notre argumentation sur l'importance de la place de Dieu au coeur de l'État canadien, Périfmédia a préparé un dossier avec capsule vidéo, documentation historique et actualités. Visitez et découvrez!

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Valérie Dionne

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In its last judgments, the Supreme Court of Canada has clearly ignored the spirit of the Canadian Constitution as expressed in its preamble: "Whereas Canada is founded upon principles that recognize the supremacy of God […]".

Ironically, this year we have also seen the prime ministers of Canada and Quebec eagerly compete to invite Pope Francis to come celebrate with us in 2017 when it will precisely be the 150th anniversary of the Canadian Constitution, coupled with the 375th anniversary of the founding of the city of Montreal.

A trifle paradoxical. Which cannot help but make us grin.

These paradoxes indicate a latent tension regarding the mention of God in the public arena. When will be the time when God will be permanently dismissed from the affairs of the Canadian state? Could it be soon?

In the event that the Constitution be opened again on the occasion of its 150th anniversary in 2017, will we decide to remove the mention of God, thus giving precedence to the sovereign principle of individual freedom, as if we had insidiously become a secular republic?

We must still consider that the withdrawal of the mention of God in the Constitution would be an odd way to welcome Pope Francis for the 2017 festivities. Politically, it would be quite a mistake.

For the moment, we are in the Canadian electoral campaign. And, in regards to reflecting and strengthening our arguments about the importance of God's place in the heart of the Canadian state, Périfmédia has prepared a package with a video clip, some historical documentation and some news. Come visit and discover!

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Valérie Dionne

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